Joyeux Noël !

Un mot pour vous souhaiter un très joyeux Noël, particulièrement à ma famille et mes amis, qui suivent mes péripéties sur ce blog. Il me fait chaud au coeur de savoir que certains le lisent assidûment. Vos commentaires me font toujours plaisir. Je pense souvent à vous, et j'ai très hâte de vous revoir !

Je vous laisse sur ces quelques photos prises à Berne tout dernièrement lors de ma visite de la bibliothèque nationale suisse, qui me parraissent très à propos, tant elles montrent un décor digne des plus beaux villages de Noël (ou des villages d'éleveurs de licornes... c'est selon).

Profitez-bien des vacances et des moments passés avec vos proches !

  

Gabrielle

Bruxelles - Suite et fin

Arrivée depuis hier à Paris, j'ai fêté Noël à la française dans la famille de mon amie qui m'a gentillement invitée. Je me suis bien amusée et bien régalée aussi. Ils m'ont surpris avec des cadeaux super chouettes soit une bd pour filles rigolote (yé!) et des guides de Paris (grand YÉ!).

Les trois derniers jours à Bruxelles ont été remplis d'activités franchement agréables et mémorables, sauf la visite du Musée du cacao et du chocolat, qui était absolument inintéressant. J'ai adoré toutefois, et le mot est faible, le musée Magritte. J'ai (re)découvert ses toiles, et me suis passionnée pour sa démarche artistique, son analyse du signe, et son positionnement vis-à-vis les surréalistes parisiens. Je me suis ruée sur le livre de l'exposition que j'espère bien dévorer pendant les vacances ! J'ai également visité le Centre belge de la BD, qui a vraiment piqué ma curiosité. Du coup, je me suis acheté à la boutique un livre graphique, Tamara Drewe, que l'on m'a vivement suggéré.

Avec Hergé, mon grand complice !



J'ai goûté à de nouvelles bières belges à tous les soirs, et j'ai vraiment apprécié leur goût riche sans trop d'amertume. Voici le verre particulier de la Kwak :

À la Bécasse

Le dernier après-midi, j'ai été surprise par la richesse et la qualité de l'exposition sur Jacques Brel qui retraçait quelques faits marquants de sa carrière, nous plongeait dans son oeuvre par sa relation intime et complexe avec la culture belge. Bref, un séjour instructif, culturel et gastronomique comme je les aimes ! Et ce n'est pas fini... :D

Janneken Pis

Bières québécoises au Delirium Café

Grande Place



Trinquons À la Mort Subite !

Notre tentative d'aller à la brasserie La Mort Subite hier soir ayant lamentablement échouée... (les bars ferment à minuit et nous sommes parties trop tard) nous nous étions plutôt réfugiées telles des Scarlett Johansson attendant leur Bill Murray au bar de l'hôtel. Il était hyper class ce bar, très original, mais choix de bières belges laissait vraiment à désirer (oui oui) ! Résultat : on s'est rabattues sur un petit shiraz.

Dernière fois ou jamais pour notre dernier jour en trio, l'ancien repère de Jacques Brel, nous as gentillement ouvert ses portes sur la rue de la Montagne-aux-Herbes-Potagères (et pas de Provence!). J'ai opté pour une petite Mort Subite à la framboise, très goûteuse, et pour une succulante Grimbergen.

Je vous renvoie au blog de Poutine au Gruyère pour un sublime photo roman où je m'extasie devant une publicité et pour aussi vous offrir la chance de découvrir Bruxelles sous un autre angle.

À bientôt !

Gabrielle

Bruxelles - Deuxième journée

Goedenvond (bonsoir en flamand!)

Aujourd'hui nous avons longtemps marché en ville, puis nous sommes rendues à la brasserie Cantillon, dernier brasseur de Bruxelles pour une visite et une dégustation (le tout pour 5 euros!). Nous avons parcouru plusieurs quartiers, mangé un cornet de frites et une gauffre (sans crise de foie) et fait un détour pour voir le fameux Manneken Pis.

Voici les "prises" du jour ... :P



Trouvez l'homme à la fenêtre !

Ceci n'est pas un cor, ni un cornet, ni une trompette

Message reçu 5 sur 5 !

"Le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui"

Bac de fermentation à l'air libre

Brasserie Cantillon

C'est l'heure de la Gueuze et de la Kriek !

  

La féérie de Noël à Bruxelles - Première journée

Salut la compagnie !

Je suis en vacances depuis hier et je vous écris depuis Bruxelles sous la neige ! Heureusement, mon vol avec Brussels Airlines n'a pas été annulé. Arrivées en après-midi avec Marianne pour rejoindre Claire, nous avons pris possession de notre chambre d'hôtel super design puis sommes parties nous balader. La ville est littéralement féérique aujourd'hui malgré le "frette"... Bon, j'ai eu super froid à moins deux degrés... (sans commentaire S.V.P.). Une chance qu'il y a du bon vin chaud un peu partout à travers les marchés de Noël ;)

Voici quelques photos prises pendant ma petite balade de fin de journée !

Cathédrale-Saint-Michel-et-Sainte-Gudule



Une statuette des plus éloquentes dans une boutique très chic ! :P (On aime!)

Une Smart recouverte de mini boîtes de carton :

Sur le site du festival Plaisir d'Hiver....

L'Hôtel-de-Ville illuminé :

La projection que nous avons vue sur la façade de l'Hôtel-de-Ville ici.

Les marchés de Noël... et les escargots à manger sur le pouce !

Comme quoi, autant de neige est inhabituel et paralyse complètement la ville :

À suivre demain, pour de nouvelles aventures ...

Gabrielle :)

La fête de l'Escalade

Ce week-end, les genèvois célèbrent la fête de l'Escalade pour commémorer leur victoire contre les savoyards dans la nuit du 11 au 12 décembre 1602. La tradition veut qu'à chaque 12 décembre l'aîné et le cadet de la famille fracassent une marmite en chocolat remplie de bonbons en criant : "Qu'ainsi périssent les ennemis de la république!".

Le rituel provient d'une légende selon laquelle la Mère Royaume aurait versé de sa fenêtre le contenu d'une marmite de soupe chaude sur les assaillants savoyards. Ce pourquoi la marmite de chocolat que l'on brise est remplie de bons légumes en pâte d'amande !

À chaque année, une course est organisée dans les rues de Genève pour souligner l'évènement ainsi qu'un défilé où tous et chacun est convié à participer et à se déguiser.

Voici un petit vidéo et quelques photos pris par Marianne :

On casse la marmite! from Marianne Phenix on Vimeo.

D'étonnantes rencontres : Christian Lacroix

Ce qu'il y a de plus étonnant dans ce billet, c'est que je me sois pointée à une conférence d'un designer de mode. J'aime bien les belles choses, le design, comme plusieurs, un petit dada rien de plus personnel. Il m'arrive parfois de rêver que je crée des accessoires décoratifs ou que je suis chorégraphe pour le Cirque du Soleil, mais sans plus. Étrange, d'ailleurs. ;)

Marianne a tenté de me convaincre (avec un certain acharnement) de la suivre à la conférence de Christian Lacroix à la HEAD (Haute École d'Art et de Design). Vengeance pour l'avoir trainée dans une conférence de geek ? Allez savoir ! J'ai finalement flanché pour le pur bénéfice de ma culture générale. Il faut bien ouvrir ses horizons.

J'ai beaucoup aimé le discours de Lacroix, son attitude. La gentillesse et la simplicité de certains grands de ce monde m'épate à chaque fois. Quoi de plus inspirant ! Il parlait d'ailleurs ouvertement de sa faillite, sans laisser parraître une quelconque hargne envers l'escroc qui l'a floué

J'ai plutôt apprécié la projection de quelques-unes de ces oeuvres surtout celles de costumes de théâtre et de son travail de création dans des lieux inusités. Je vous invite à regarder les photos de son projet dans le TGV Paris-Bordeaux et à l'hôtel le Petit Moulin à Paris. Absolument génial, et bien moins éphémère qu'un défilé !

Voîlà, j'espère que mes petites découvertes surprenantes vous ont plues !

À +

D'étonnantes rencontres : Pierre Lapointe

La mélancolie et moi vivions un profond conflit depuis un bon moment, et je n'écoutais depuis près de deux ans aucun album signé d'un quelconque Lapointe, passant du coup d'un à zéro. Il m'en fallu peu toutefois pour retrouver mon idole de "jeunesse", sa seule visite inattendue dans la région me motivant à acheter un billet. Ainsi, le jeudi 11 novembre dernier, je suis allée avec Claire et Marianne à Plan-les-Ouates, pour assister au spectacle de Pierre Lapointe, seul au piano.

Jamais je me serais doutée que j'allais autant apprécier ma soirée...

La beauté de ses textes, la pureté et la gravité du piano m'a ennivrée rapidement, de sorte que j'ai totalement mis de côté mes quelques critiques du passé. J'ai redécouvert les chansons de ses deux derniers albums et j'ai littéralement eu des frissons quand il a interprété Moi, Elsie, une chanson écrite par Richard Desjardins pour Elisapie Isaac absolument bouleversante. Enfin, au dernier rappel, il a invité toute la salle à venir le rejoindre autour de son piano pour chanter avec lui Les uns contre les autres de Plamondon. Un grand et inoubliable moment ! J'avoue que ça l'air un peu "kétaine"...

Pour conclure ce billet déjà très long et pour vous prouver à quel point j'ai eu de la chance voici un surprenant photo-roman glamour dans lequel je partage la vedette :

Scéne 1 : Deux groupies, jeunes et naïves, éblouies par Pierre Le Grand. Gabrielle succombe et ferme les yeux, aveuglée.

Scène 2 : Le Grand accepte de reprendre une photo. Ils jouent la comédie et expriment des émotions. En grands improvisateurs, ils recréent une chicane de couple pour exprimer la dualité entre  l'amour et la haine. C'est à ce moment, que vous lecteurs, vous vivez la catharsis.

Scène 3 : Enfin, épuisés par autant de tension destructrice, les personnages (tendres et complices) se réconcilient dans l'allégresse.

FIN.

D'étonnantes rencontres : Richard Stallman

Le début du mois de novembre a été ponctué par plusieurs conférences, un inoubliable spectacle de Pierre Lapointe, et une très instructive et agréable visite du sud de la France dans le cadre du Colloque "Document numérique et Société".

À cette époque de l'année, j'avais parfois du temps libre les soirs de semaine et j'avais le loisir de m'inscrire à toute sorte de conférences dans le but de satisfaire mon insatiable curiosité! Il faut dire, avant de vous induire en erreur et que vous pensiez que je ne sais pas quoi faire de ma vie, qu'une quantité faramineuse de conférences et de soirées de réseautage sont organisées à Genève, dans le domaine des sciences de l'information comme tout autre.

Quelques jours avant sa conférence, on faisait déjà quelques blagues sur Richard Stallman, le fondateur de GNU/Linux (sur le fait qu'il est le mec idéal plus précisément), bien moins drôles que le personnage en lui-même. Comme le raconte également Marianne dans son blog, j'ai insisté "un-peu-beaucoup" pour qu'elle m'accompagne, car j'étais certaine que le père du logiciel libre et de Wikipédia tiendrait un discours atypique, valant le détour, ne serait-ce que pour l'anecdote.

Son point de vue, qu'on soit d'accord avec lui ou non, qu'on y adhère seulement en partie, était clair, net et précis. Inutile de lui demander de nuancer, de trouver des exceptions, il ne dérogeait aucunement de sa ligne directrice: les "mal-wares", les logiciels qui imposent des "menottes" numériques à ces utilisateurs sont des ennemis à combattre. Il faisait état d'ailleurs d'une guerre du numérique et invitait son audience à se ranger derrière lui. Voilà pour le résumé.

Parlons maintenant du personnage. Richard, aussi à l'aise et flexible qu'un gymnaste russe, nous as bien amusé lorsqu'il a tenté de s'asseoir sur le bureau, tout comme il nous as diverti lors de la période de questions avec ses  "S'il-vous-plaît, parlez plus fort!" suivi de "Cela ne sert à rien de répéter, j'avais compris cette partie!" ou de "Oui, mais de ça, je m'en fiche!". Un humoriste de la simplicité, ce Richard, vous aurez compris!  En finale, il a prétexté une envie urgente d'aller aux toilettes avant de quitter la salle sans dire aurevoir à ses jeunes fidèles... Vous ne pourrez jamais dire que les programmeurs n'ont pas le sens du spectacle. ;-)

Vente aux enchères d'un toutou d'un Gnu pour une somme frôlant les 300 francs suisses...

Genève internationale

Bonjour, je vous avise par la présente que j'existe encore ! Plus de 20 jours à vous négliger, qu'avez-vous fait tout ce temps sans moi ? Je peux vous dire ce que j'ai fait sans vous, avec plaisir ! ;-)

Ah, trèves de mauvaises blagues, je commence dès maintenant à rattraper le temps perdu. Voici en rafale, pour votre plus grande joie... des nouvelles scolaires (haha!) :

• Il y a trois semaines, nous avons suivi un cours exceptionnel avec une enseignante venue de New York qui s'échelonnait sur trois jours complets consécutifs.  Cette dernière a déjà été directrice des bibliothèques de l'ONU et elle est désormais responsable de la maîtrise en Information et en gestion des ressources numériques de la Columbia University. Elle nous a entretenu de leardership et de stratégie dans le domaine des sciences de l'information et nous a partagé sa vision de l'avenir de nos professions (il y en a plusieurs dans le vaste champs des sciences de l'information). Nous avons participé très activement à de nombreux ateliers et jeux de rôle forts révélateurs de notre personnalité et de nos rôles naturels au sein d'une équipe de travail. Elle nous a d'ailleurs présenté quelques vidéos provenant du site TED, que je publierai peut-être ici (ou éventuellement sur un blog "professionnel").

• Nous avons rencontré mercredi dernier les responsables de la bibliothèque de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Leur dynamisme est absolument hallucinant et leurs projets innovateurs et passionnants. Ils font véritablement des miracles, seulement avec une équipe de 13 personnes. Grâce à eux, des chercheurs dans le domaine de la santé dans les pays en voie de développement ont désormais accès à des centaines de bases de données... Je vous laisse imaginer la valeur en milliards de dollars. 1 seule personne est en charge de ce projet, soit dit en passant. 

Moi (au cas où vous auriez oublié mon charmant visage) au dernier étage de l'OMS :

Le Mont-Blanc, qui n'a d'égal que mon sourire (paraît-il) :

• Demain nous rencontrerons, dans le cadre d'une table ronde, des représentants des bibliothèques/ centre de documentation/ service d'information de l'Union Internationale des télécommunications, l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, du CERN, de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), du Bureau international du travail et de l'Office des nations unies à Genève (Oulala).

Sur ce, je réévalue mon humour douteux, redeviendrai modeste et préparerai de brillantes questions pour prouver mon génie demain à la table ronde.

Je vous assure que d'autres billets, moins sérieux, sur mes péripéties des trois dernières semaines paraîtront ici sous peu !

À bientôt !

UEFA, nous voilà !

Mercredi, nous sommes allés à Nyon pour renconter la responsable des archives de l'UEFA (Union Européenne des Associations de Football).  Elle nous as expliqué le cycle de vie de la bibliothèque et du service d'archive suivant les orientations de l'organisation en matière de gestion de l'information. Puis une de ses collaboratrices nous a  présenté le "memory lane",  un projet d'archivage exigeant une participation accrue de représentants de chaque département naturellement sensibilisés à l'importance du "record management". Avec enthousiasme, elle nous a souligné l'importance de la persévérence, du dynamisme, bref de l'attitude positive à maintenir sans relâche pour mener un tel projet de gestion du patrimoine documentaire.

Château de Chillon

Samedi dernier, après le Sommet de la Francophonie deux choix s'offraient à moi : soit aller aux Rochers-de-Nayes (à 2000 m d'altitude en train) pour voir les montagnes, Montreux et le lac Léman ou aller explorer la région de Montreux. Malheureusement, le ciel était très couvert, et j'ai attendu en vain jusqu'à la dernière minute une éclaircie. Je suis d'abord allée en bus à Vevey à l'Alimentarium, un musée sur l'alimentation dans l'ancien bâtiment de la compagnie Nestlé sur le bord du lac Léman. Je suis allée me balader ensuite dans les petites rues de Vevey et au marché. Le musée ne m'a rien appris sur l'alimentation, c'était un musée somme toute correct, passionnant pour les enfants, je l'admets (je n'ai pas osé faire du popcorn au caramel avec eux!).

Vue de la fourchette piquée dans le lac devant le musée :

Charlie Chaplin et l'Alimentarium :

Le temps toujours gris à 15h, je suis partie en bus à l'autre extrémité de Montreux pour visiter le Château de Chillon.

Armée de mon audio-guide, j'ai fait une visite absolument extraordinaire. Je trippais. J'avoue qu'il s'agissait de mon "baptême" de château médiéval, et que visitant seule le château je ne pouvais pas m'exclamer et exprimer mon enthousiame débordant. J'ai pris une bonne heure et demie pour faire le tour, et je suis partie à la fermeture. Bref, j'ai "chillé" à Chillon ! ;)

Maintenant, le clou du spectacle. Voici ce qui attend ceux qui ont la patience de monter les 72 marches miniatures et abruptes pour aller en haut du donjon :