Ce matin-là, je me souviens plus très bien, j'ai dû cuver sagement ma grippe, me lever tard, écrire des cartes de souhaits, car les photos que je redécouvre aujourd'hui ont été prises qu'en après-midi.
Claire, en bonne guide, m'a amenée dans le quartier des Halles et faire un peu de shopping. Nous voulions aussi aller voir l'exposition au centre culturel
Pompidou que voici, mais il y avait foule.
"S'il y a trop de monde au musée, nous irons à la bibliothèque." me dit Claire.
Mais non, surprise, encore une file d'attente énorme... Comme quoi la culture à Paris dans le temps des fêtes, ça fait déplacer les masses !
Tant mieux, si elle est si populaire cette bibliothèque, c'est bon signe ! J'y retournerai une autre fois. La bibliothécaire en moi apprécie vraiment, va sans dire...
C'est alors que je vît au bout de la rue la cathédrale Notre-Dame ! "Claire, est-ce qu'on peut visiter le Marais une prochaine fois ?" dis-je, en ressassant mes souvenirs du chef-d'oeuvre de Victor Hugo, lu deux fois avec délectation. Mes amis de jadis se rappellerons qu'adolescente j'ai eu un coup de coeur immense pour la comédie musicale. J'ai appris aujourd'hui à me contrôler et à chanter que devant un feu de camps et ou au karaoké. Je remercie les oreilles de ma mère qui n'ont pas trop saignées à l'époque...
C'est à ce moment, qu'étonnament, j'eût un malaise. La grippe bruxelloise, on se souviendra, m'avait frappée de plein fouet ! Étourdissement, épuissement, chaleur... la totale.
"Souffres-tu du syndrôme de Stendhal ?" dit Claire, la littéraire. (Rien à voir avec le syndrôme de Stockholm, n'ayez crainte.)
"De kessé ?", pensais-je. "De quoi ?" répondis-je.
Interlude sur le mode blog dont vous êtes le héros :
Si vous voulez en apprendre davantage sur le syndrôme de Stendhal, cliquez
ici.
Sachez que le syndrôme de Paris existe aussi. Si vous êtes toujours curieux et assoifés de connaissances, cliquez
ici. Indice : je ne pouvais en souffrir, car je ne suis pas japonnaise.
Si vous n'avez aucun intérêt pour ces malaises de voyageurs, continuez la lecture ici.
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Nous passâmes ensuite devant l'Hôtel de Ville et sa patinoire, pour nous rendre vers Notre-Dame. Bien que peu en forme, j'ai continué ma marche vers les Marais. Nous sommes allées prendre un petit goûter dans un café fort sympathique,
Le loir dans la théière (en référence à Alice au pays des merveilles) avant que j'aille me reposer en catastrophe.
Sur ce, voici quelques photos !