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dimanche 28 novembre 2010

D'étonnantes rencontres : Pierre Lapointe

La mélancolie et moi vivions un profond conflit depuis un bon moment, et je n'écoutais depuis près de deux ans aucun album signé d'un quelconque Lapointe, passant du coup d'un à zéro. Il m'en fallu peu toutefois pour retrouver mon idole de "jeunesse", sa seule visite inattendue dans la région me motivant à acheter un billet. Ainsi, le jeudi 11 novembre dernier, je suis allée avec Claire et Marianne à Plan-les-Ouates, pour assister au spectacle de Pierre Lapointe, seul au piano.

Jamais je me serais doutée que j'allais autant apprécier ma soirée...

La beauté de ses textes, la pureté et la gravité du piano m'a ennivrée rapidement, de sorte que j'ai totalement mis de côté mes quelques critiques du passé. J'ai redécouvert les chansons de ses deux derniers albums et j'ai littéralement eu des frissons quand il a interprété Moi, Elsie, une chanson écrite par Richard Desjardins pour Elisapie Isaac absolument bouleversante. Enfin, au dernier rappel, il a invité toute la salle à venir le rejoindre autour de son piano pour chanter avec lui Les uns contre les autres de Plamondon. Un grand et inoubliable moment ! J'avoue que ça l'air un peu "kétaine"...

Pour conclure ce billet déjà très long et pour vous prouver à quel point j'ai eu de la chance voici un surprenant photo-roman glamour dans lequel je partage la vedette :


Scéne 1 : Deux groupies, jeunes et naïves, éblouies par Pierre Le Grand. Gabrielle succombe et ferme les yeux, aveuglée.



Scène 2 : Le Grand accepte de reprendre une photo. Ils jouent la comédie et expriment des émotions. En grands improvisateurs, ils recréent une chicane de couple pour exprimer la dualité entre  l'amour et la haine. C'est à ce moment, que vous lecteurs, vous vivez la catharsis.


Scène 3 : Enfin, épuisés par autant de tension destructrice, les personnages (tendres et complices) se réconcilient dans l'allégresse.


FIN.