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jeudi 25 novembre 2010

D'étonnantes rencontres : Richard Stallman

Le début du mois de novembre a été ponctué par plusieurs conférences, un inoubliable spectacle de Pierre Lapointe, et une très instructive et agréable visite du sud de la France dans le cadre du Colloque "Document numérique et Société".

À cette époque de l'année, j'avais parfois du temps libre les soirs de semaine et j'avais le loisir de m'inscrire à toute sorte de conférences dans le but de satisfaire mon insatiable curiosité! Il faut dire, avant de vous induire en erreur et que vous pensiez que je ne sais pas quoi faire de ma vie, qu'une quantité faramineuse de conférences et de soirées de réseautage sont organisées à Genève, dans le domaine des sciences de l'information comme tout autre.

Quelques jours avant sa conférence, on faisait déjà quelques blagues sur Richard Stallman, le fondateur de GNU/Linux (sur le fait qu'il est le mec idéal plus précisément), bien moins drôles que le personnage en lui-même. Comme le raconte également Marianne dans son blog, j'ai insisté "un-peu-beaucoup" pour qu'elle m'accompagne, car j'étais certaine que le père du logiciel libre et de Wikipédia tiendrait un discours atypique, valant le détour, ne serait-ce que pour l'anecdote.

Son point de vue, qu'on soit d'accord avec lui ou non, qu'on y adhère seulement en partie, était clair, net et précis. Inutile de lui demander de nuancer, de trouver des exceptions, il ne dérogeait aucunement de sa ligne directrice: les "mal-wares", les logiciels qui imposent des "menottes" numériques à ces utilisateurs sont des ennemis à combattre. Il faisait état d'ailleurs d'une guerre du numérique et invitait son audience à se ranger derrière lui. Voilà pour le résumé.

Parlons maintenant du personnage. Richard, aussi à l'aise et flexible qu'un gymnaste russe, nous as bien amusé lorsqu'il a tenté de s'asseoir sur le bureau, tout comme il nous as diverti lors de la période de questions avec ses  "S'il-vous-plaît, parlez plus fort!" suivi de "Cela ne sert à rien de répéter, j'avais compris cette partie!" ou de "Oui, mais de ça, je m'en fiche!". Un humoriste de la simplicité, ce Richard, vous aurez compris!  En finale, il a prétexté une envie urgente d'aller aux toilettes avant de quitter la salle sans dire aurevoir à ses jeunes fidèles... Vous ne pourrez jamais dire que les programmeurs n'ont pas le sens du spectacle. ;-)



Vente aux enchères d'un toutou d'un Gnu pour une somme frôlant les 300 francs suisses...